Philippe Dalbigot, président de l’Accen Gironde, a tenu à réagir face à l’édito «Equilibre Alimentaire» de notre précédent numéro.
Avant toute chose, «les cuisiniers de la restauration collective ne se démobiliseront pas face aux augmentations attendues du prix des denrées», indique-t-il, avant de parler de «faux-débat» concernant l’aide des diététiciennes dans l’élaboration des repas, vu que «dans notre formation initiale, nous avons appris l’équilibre alimentaire (…). Nous ne sommes pas des spécialistes (…), mais nous connaissons bien ce sujet.» Le responsable demande par contre que l’«Education nationale joue enfin son rôle (…) en dispensant des cours obligatoires aux élèves (…)». Avant de conclure : «La réussite du PNNS n’est pas seulement celle de collaborer avec une diététicienne pour élaborer les menus. (…), c’est un des premiers paramètres, mais il y en a d’autres». Il évoque ensuite : «Vous soulignez que le combat contre l’obésité est loin d’être gagné, c’est exact. Mais qui rend obèses nos jeunes ? Les repas servis dans les établissements scolaires ou le grignotage tout au long de la journée ? (…). Dans tous nos restaurants scolaires qui proposent des multi-choix (…), que se passe t- il ? Le jeune choisit ce qui lui plait avant tout et ne se soucie pas de l’équilibre alimentaire (…)». D’où l’idée «que tous les acteurs se mettent d’accord afin que les instances puissent vraiment légiférer (…)» et à propos du PNNS2 : «On nous parle