
Par Karine Averty
Rédactrice en chef
Le mois de septembre a sonné l’heure de la rentrée (scolaire) ou de la reprise (en entreprise), avec des perspectives moins optimistes que prévu car le virus est toujours là, et il va falloir « apprendre à vivre avec », comme on le dit jusque dans les hautes sphères de l’État. La restauration collective est opérationnelle pour répondre aux besoins, et désormais mieux armée après plusieurs mois difficiles. Mais l’adaptation reste permanente : écoles fermées, retour parfois timide en présentiel dans les entreprises… Le secteur santé et médico-social n’est pas épargné, mais il est celui qui a dû assurer en continuité, et ici comme ailleurs, il s’agit à la fois d’assurer le quotidien et de se remettre en question. Avancer coûte que coûte… mais à quel prix ? La gestion directe veut jouer plus que jamais son rôle social mais n’en a pas toujours les moyens, les sociétés de restauration impactées par la crise risquent de restreindre leur masse salariale. Les aides pour la formation et pour les petites communes du plan de relance du gouvernement vont être un soutien, notamment pour répondre aux impératifs de la loi Egalim, mais il sera forcément insuffisant.
À l’heure où nous bouclons ce numéro, plusieurs rendez-vous du secteur sont maintenus : Cantina (fin septembre), le Salon Restau’Co et le congrès de l’ACEHF (octobre). Des occasions pour échanger sur une actualité forte et les moyens de se (ré)inventer.
► Suivez l’actualité sur www.lecuisinier.fr, certaines dispositions sanitaires et réglementaires ayant pu évoluer après la mise sous presse de ce numéro.