
Parce que Lesieur partage la vie quotidienne des Français depuis plus de 100 ans, la marque a créé avec Eric Roux (journaliste et auteur de documentaires culinaires) l’Observatoire des Cuisines Populaires, en 2011.
Il y a peu, c’est la question de la transmission culinaire qui a été analysée à travers une enquête Ifop. Quels sont les déterminants de la cuisine populaire, quels en sont les enjeux et les évolutions ? Menée pour l’Observatoire des Cuisines Populaires auprès de 1 000 français en novembre 2014 par Ifop/Lesieur, cette enquête et ses résultats étaient présentés le 4 février dernier à Paris, dans le cadre d’un colloque en présence de diverses personnalités (le sociologue Thibaut de Saint Pol, le chef Michel Bras, le blogueur Christophe Duhamel et bien d’autres encore).
Il s’avère ainsi que la cuisine, cette « activité qui reste majoritairement féminine » (64% de femmes cuisinent quotidiennement contre 51% des hommes) peut être considérée comme un semi-loisir : activité plaisante et valorisante, ou tâche domestique contraignante. Mais pour 40% des personnes interrogées, il s’agit d’une nécessité, voire d’une corvée.
L’enquête insistait également sur les valeurs identitaires et affectives de la cuisine, valeurs qui se retrouvent dans la transmission (par la mère principalement). 60 % des Français souhaitent ainsi transmettre la cuisine pour faire plaisir (50 %), pour manger bien et bon (33 %) et enfin, perpétuer les traditions familiales (28 %). " Ce qui est transmis, ce sont autant des valeurs et des représentations que des savoir-faire techniques " explique Thibaut de Saint Pol. " Les pratiques culinaires sont intimement imbriquées dans les modes de vie et les représentations de la cuisine rejoignent, au-delà de leur contenu culturel, l’univers plus large des représentations de l’alimentation."