
Le restaurant interadministratif de Lyon (RIL) positionne sa prestation culinaire sur le fait maison, tout en repensant l’offre au self et côté vente à emporter. Ceci pour répondre aux exigences de la loi Egalim, mieux maîtriser les coûts et réussir son transfert en 2024 dans un bâtiment neuf, proche du site actuel à La Part-Dieu.
Au RIL, la période de Covid-19 a entraîné une baisse de fréquentation d’environ 35 %. Depuis lors, le nombre de repas par jour varie de 700 à 900 sur ce site lyonnais (au lieu de 1300 habituellement), avec un effectif de 32 personnes, dont 3 personnes en situation de handicap (CDI) et 5 apprentis. Les confinements successifs, les règles sanitaires strictes imposées dans les restaurants de collectivités et le télétravail en sont les principales raisons.
La compétence individuelle au service de la force collective
« Cette période compliquée a néanmoins accéléré le tout cuisiné sur place. Nous avons réalisé des tests de production sur de petits volumes, et aujourd’hui, le fait maison représente 80 à 85 % », affirme Philippe Muscat, directeur du RIL. « Nous nous orientons vers une cuisine plus simple, plus qualitative et du terroir, en mettant en avant la compétence individuelle
