
Hugo Dereymez
L’alimentation saine et durable, c’est le dada d’Hugo Dereymez, chef de cuisine très impliqué de la commune de Nogaro dans le Gers. Dans cette nouvelle, il évoque pour nous l’ustensile indispensable du cuisinier et son « coup de cœur » pour un couteau éminceur thaïlandais qui l’accompagne depuis des années…
«Le cuisinier est généralement symbolisé par sa toque ou par un ustensile. Parmi ces derniers, le seul réellement indispensable à l’acte de cuisine est le couteau. Si la cuisson n’est pas systématique en cuisine (crudités, sashimis, carpaccios…), le taillage et la découpe sont eux incontournables et donc indispensables au cuisinier. C’est le seul attribut dont on ne saurait se passer ! De la première mallette de couteaux de l’apprenti aux précieux et fabuleux couteaux du chef, la carrière du cuisinier est intimement liée à cet ustensile. Couteau d’office, bec d’oiseau, tranchelard, filet de sole, désosseur, feuille parisienne, santoku… Il en existe une incroyable variété répondant à tous les besoins. Au fil de sa carrière, le cuisinier se familiarise avec cet instrument, il devient peu à peu maître dans le maniement du couteau, il l’affûte, l’entretient, se l’approprie jusqu’à ce que ce dernier devienne une extension de lui-même. Au fil du temps, un couteau parmi les autres devient le favori, chaque cuisinier possède le sien. Nul autre n’a le droit de le toucher et encore moins de