
Le chou de Bruxelles rappelle à certains de mauvais souvenirs. Pourtant, bien cuisiné, il regorge de saveur. N’hésitez pas à lui faire une place de choix dans vos plats en l’accommodant de diverses façons : une bonne manière de faire apprécier ce mets à tous les âges.
Dérivé du chou frisé, le chou de Bruxelles tire son origine du plat pays. Au XVIIe siècle, afin d’optimiser leur rendement, les maraîchers de Saint-Gilles créent une nouvelle variété de chou se cultivant à la verticale et ne prenant que peu de place. Très rentable, la culture se répand rapidement sur de grands espaces et permet de nourrir la population grandissante de Bruxelles. L’hybride est ensuite introduit en France en 1815, en Angleterre en 1884 et au Canada au début du XXe siècle. Plus les choux sont jeunes et petits, plus leur goût est tendre et sucré. Il faut veiller à ce que leur couleur soit d’un vert vif et que leur diamètre n’excède pas 2 à 4 cm. Les feuilles doivent être exemptes de taches et de flétrissures, et la base ne doit pas être blanche ni desséchée. Ils se conservent environ une semaine au froid. Ils peuvent être aussi conditionnés en surgelé ou en conserve, et se cuisent alors comme des choux frais, avec un temps de cuisson réduit.
Petite boule d’énergie
Le chou de Bruxelles (cuit) apporte pléthore de vitamines et de nutriments