
Leur rugosité et leur robe sombre confèrent aux marrons et châtaignes un charme certain. Synonymes de l’arrivée de la période automnale, ils symbolisent aussi l’avènement des fêtes de fin d’année, au cours desquelles ils sont incorporés à de nombreux mets.
Fruit à coque
La confusion remonte au XVe siècle, quand le roi Louis XIV établissait son magistère bien au-delà des seules frontières hexagonales. Le pâtissier de la cour eut l’idée de rebaptiser marrons les châtaignes confites qu’il préparait. La raison ? À cette époque, les châtaignes étaient consommées par les pauvres et les cochons. D’où le glissement sémantique qui a survécu au passage des siècles… Le marron d’Inde est toxique et pour le reconnaître, il suffit d’observer sa bogue (enveloppe), épaisse, verte et hérissée de petits pics. Cette dernière contient un seul marron, gros et arrondi.
Les châtaignes, quant à elles, apparaissent par deux ou trois au sein d’une seule bogue et sont de forme aplatie et triangulaire. Là où ça se complique, c’est que certaines espèces de grosses châtaignes s’appellent aussi des marrons, alors même qu’elles poussent dans un… châtaignier et non un marronnier. Elles sont utilisées dans la confection des marrons glacés et de la crème de marrons. Gare à la confusion !
Incorporés à la dinde ou à une bûche
Riche en glucides, la châtaigne est d’un apport calorique élevé mais est également riche en fibres et en vitamine