
Popularisé par son incorporation aux célèbres fish&chips anglais, le haddock, appelé aiglefin ou églefin lorsqu’il n’est pas fumé, possède de nombreuses qualités nutritionnelles. De plus, à l’inverse de nombreuses autres espèces de poisson, sa survie n’est pas menacée par la surpêche. Deux bonnes raisons de ne pas lésiner sur sa consommation !
C’est un fait : la biodiversité est menacée à l’échelle planétaire. Les ressources halieutiques, qui désignent l’ensemble des ressources vivantes aquatiques, animales et végétales, sont elles aussi en danger. De nombreuses espèces de poisson, après plusieurs décennies de surpêche déraisonnée, sont proches de l’extinction. Ce n’est, heureusement, pas le cas de l’aiglefin, aussi appelé églefin et… haddock, lorsqu’il est fumé ! Appartenant à la famille des Gadidés, comme le merlan, le lieu, la lotte ou le cabillaud, l’aiglefin est un poisson de mer s’épanouissant à proximité des côtes. Ses pôles de prédilection ? Le long des côtes américaines et européennes de l’Atlantique, près de la Norvège, de l’Islande et des îles Féroé. Poisson dit « benthique », son habitat naturel est le fond des océans, entre 10 et 450 mètres en dessous de la surface, dans une eau froide n’excédant pas les 10°C. À l’image de ses congénères côtiers, l’aiglefin se distingue par son esthétique : trois nageoires dorsales et deux nageoires anales, corps barré d’une ligne latérale noire et reflets argentés. Sa chair est tout aussi élégante et délicate, presque transparente, et devient