
Sa chair caoutchouteuse n’est plus à présenter ! Référence mondiale cuisinée sur les cinq continents, le calamar est une institution se déclinant en une grande variété de recettes. Dont un certain nombre très festives, idéales à l’approche des fêtes de fin d’année.
Il est impossible de circonscrire le calamar (ou calmar) à une zone géographique précise sur le globe. Ce mollusque, appartenant à la famille des céphalopodes décapodes (10 tentacules) et apparu au début de l’ère géologique du Jurassique (-201 à -145 millions d’années avant J.-C.), s’épanouit sous toutes les latitudes marines, aussi bien dans les eaux chaudes des récifs coralliens que dans celles, bien plus froides, des deux cercles polaires.
Des qualités nutritionnelles avérées
On dénombre environ 300 espèces de calamars, certaines voguant à proximité des côtés quand d’autres ont élu domicile dans les profondeurs abyssales de l’océan. L’eau douce n’est en revanche pas adaptée aux besoins physiologiques du calamar. Bien qu’il puisse être consommé tout au long de l’année, on estime que sa meilleure saison s’étale de janvier à avril puis d’août à décembre (surtout pour la Manche et la mer du Nord). Le calamar possède de nombreux atouts nutritionnels. À l’image des poissons maigres, il fournit environ 16 % de protéines et possède relativement peu de lipides (un peu plus de 1 %). Les protéines ne sont pas associées à des acides gras saturés, ces derniers étant à l’origine de l’apparition de