
Parfois dénigré pour le manque d’enthousiasme qu’il susciterait chez les enfants, le brocoli possède pourtant de nombreux atouts. Avec ses qualités nutritionnelles et sa texture pouvant être ou fondante, ou croquante, il est un choix de premier ordre pour s’intégrer à une grande variété de recettes.
Pour remonter à la source de l’histoire du brocoli, il faut traverser les Alpes et se projeter quelques siècles en arrière. À l’époque de l’Empire romain, plus précisément : 27 avant J.-C. à 476 après J.-C. D’ailleurs, son nom provient du mot italien brocco, qui signifie « pousse ». Appartenant à la famille des crucifères (comme le chou-fleur, le chou de Bruxelles, le radis, le navet…), le brocoli est une véritable institution pour les Romains et l’ensemble des habitants du pourtour méditerranéen. Il connaît cependant un déclin coïncidant avec celui de l’Empire, avant de revenir en grâce à partir du XVIe siècle. Catherine de Médicis, épouse du souverain Henri II, l’introduit dans le Royaume de France, puis le brocoli poursuit son expansion un peu partout en Europe, jusqu’en Scandinavie et même outre-Atlantique, aux États-Unis, à partir du XIXe siècle. Depuis les années 1980, la France exploite ses propres brocolis, cultivés essentiellement en Bretagne, ainsi qu’en Basse-Normandie.
Une récolte à la fin de l’été Riche en micronutriments, notamment en vitamines B, C, E et K, le brocoli l’est aussi en protéines, en fibres et en sodium. De plus, des études ont démontré que