
Au départ connue pour ses vertus médicinales, la rhubarbe et son acidité ont aujourd’hui leur place dans nos assiettes, surtout du côté sucré. Ce légume tige se consomme plus particulièrement du début du printemps à la fin de l’été.
Plante potagère, la rhubarbe fait son apparition au début des beaux jours en avril. Elle se reconnaît par ses longues tiges – comestibles – pouvant aller jusqu’à 1 mètre de hauteur et ses couleurs verdâtres et rougeâtres. Ses feuilles restent quant à elles toxiques, mais peuvent être par exemple utilisées comme insecticide ou encore solution ménagère. Plutôt rustique, la rhubarbe ne demande pas de conditions de stockage précises. Une consommation rapide est néanmoins recommandée afin d’éviter un assèchement. Il existe à ce jour de nombreuses variétés de rhubarbe. Les plus vertes (Mira, Prince Albert…) présentent une acidité plus importante. Alors que les rouges (Cherry Red, Valentine, Frambozen Rood…) sont plus sucrées et se rapprochent notamment de la fraise.
Une solution nutritive
Ce légume, cuisiné généralement comme un fruit, est peu calorique et présente un apport nutritionnel varié. Il est riche en fibres insolubles et solubles, permettant notamment d’améliorer la digestion et de combattre le mauvais cholestérol. La rhubarbe se démarque également par son fort taux en calcium, ou encore en vitamines A,