
Petite baie à la robe violette que l’on mange avec gourmandise directement sur les ronces ou dans la barquette, la mûre sauvage – ou de culture – présente de belles richesses, tant gustatives que culturelles. Rencontre avec un fruit connu depuis l’Antiquité !
Considérée comme étant le sang des Titans versé lors de luttes contre les dieux dans la mythologie grecque, la mûre est connue depuis la nuit des temps. Originaire d’Asie Mineure, elle a certainement même fait partie intégrante du régime alimentaire des chasseurs-cueilleurs durant la période néolithique. Qu’elle soit appelée mûre, mûron ou encore meuron selon les régions françaises et suisses, cette petite baie plus ou moins violette selon les variétés existe sous deux formes : sauvage ou de culture. La première, plus petite et parfumée, est davantage riche en fibres que sa cousine la mûre de culture, et se trouve sur les ronces à la fin de l’été. La seconde se caractérise quant à elle par un goût doux et sucré. Mais le mot « mûre » désigne en réalité deux fruits : la mûre sauvage ou de culture, le fruit de la ronce présenté ici, mais également le fruit du mûrier blanc ou noir qui est l’arbre des vers à soie. Ce dernier se consomme également, même s’il est très peu commercialisé. Leurs saveurs sont néanmoins très différentes, tout comme leurs usages et leurs cultures.
Appréciée depuis l’Antiquité
Relativement