Depuis que les études sur les acides gras du lait portent sur des quantités conformes aux recommandations, leur nature est moins discriminée et l’on revient même sur l’importance qu’elles ont pour l’organisme. Le docteur Philippe Legrand à l’Inra de Rennes interrogé par le Cerin ne dit pas autre chose. Pour lui les acides gras suggèrent plusieurs actions potentiellement bénéfiques sur la coagulation, l’hypertension, la prédisposition au diabète, voir sur le cholestérol, l’athérosclérose ou encore les accidents vasculaires cérébraux. Chez les hommes consommant au moins un produit laitier par jour, une étude montre une diminution de 40 % du syndrome métabolique (qui associe obésité, hypertension, anomalies des graisses et des sucres du sang…). Hormis les acides gras saturés, le lait contient aussi 30 % d’acide oléique, un acide gras moninsaturé présente dans l’huile d’olive et connu pour diminuer le mauvais cholestérol LDL. Et parmi les acides gras du lait, l’acide myristique, très peu fabriqué par l’organisme, régule l’activité de certaines protéines et pourrait aider à la fabrication de certains acides gras nécessaires. L’acide butyrique lui est crédité d’un rôle protecteur contre le colon.
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