En même temps qu’il a rejoint le centre hospitalier de Rumily (Haute-Savoie), Christian Loféron a découvert un nouvel univers et une nouvelle mission très prenante. À Mâcon, le responsable avait fait le tour de la question. Il a opéré dans cette cuisine depuis son ouverture en 1982. Il y a débuté comme second, y a pris la place de chef de production, avec l’arrivée de l’HACCP, pour ensuite prendre en main la partie hygiène de la cuisine et de ses 21 satellites. À 52 ans, il a occasion de retrouver l’émulation de ses débuts où il avait fallu «essuyer les plâtres» comme il l’évoque lui-même. Au passage, il s’est rapproché de son domicile. Au CH de Rumilly (800 repas/jour), Christian Loféron a beaucoup à apprendre, ne serait-ce concernant le profil de ses convives. La majorité d’entre eux sont des personnes âgées, voir des personnes âgées en fin de vie, auprès desquelles une certaine psychologie est requise. Le centre regroupe une maison de retraite, un foyer de fin de vie, en plus du secteur hospitalier qui accueille des services de cardiologie, de médecine des urgences, et un service de traumatologie comateuse, soit une population qui «mange d’une certaine manière». Et le responsable de s’enthousiasmer : «cela m’intéressait de connaître cela». Christian Loféron n’avait pas besoin de projet supplémentaire pour apprécier son quotidien mais il se trouve qu’il doit travailler également sur le projet d’une nouvelle cuisine. Devant anticiper l’ouverture d’une unité
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