
La dénutrition est un véritable problème de santé publique. Elle peut être présente en ville, dans les institutions gériatriques, ainsi que dans le milieu hospitalier.
En France, 2 millions de personnes sont touchées par la dénutrition (et 4 à 10 % sont des personnes âgées de plus de 70 ans). La dénutrition s’installe en raison d’un déséquilibre entre les besoins de l’organisme et des apports nutritionnels insuffisants, de manière qualitative ou quantitative.
Chez la personne âgée, cette diminution de la consommation alimentaire (donc une réduction des apports en nutriments) est souvent provoquée par les changements liés à l’âge, tel que la dégradation de l’état bucco-dentaire, les troubles de la déglutition, la diminution de la dextérité, les modifications des dépenses énergétiques du métabolisme de repos et de la thermogénèse alimentaire…
Ces conséquences peuvent être très graves : diminution de la masse maigre et du tonus musculaire, retard de cicatrisation, altération des fonctions physiologiques immunitaires, carence, perte d’autonomie, état dépressif… 40 % des hospitalisations sont dues à des conséquences de la dénutrition.
Des repas adaptés
La dénutrition s’identifie et s’évalue chez les personnes âgées notamment, avec le questionnaire MNA (Mini Nutritional Assessment). Il est aussi nécessaire de :
• mesurer le poids régulièrement
• calculer l’indice de masse corporelle (IMC)
• estimer l’appétit