
Un nouveau scandale alimentaire s’ajoute à la liste… La découverte de viande chevaline dans des plats cuisinés à base de bœuf en GMS n’en finit pas de faire des vagues ces dernières semaines. Et soulève interrogations et indignation. Les entreprises de l’agroalimentaire, l’interprofession du bétail et des viandes, le gouvernement, tout le monde réagit. Pas toujours en prenant ses responsabilités, mais ils l’ont bien compris, il faut rassurer et com-mu-ni-quer. Des chartes de bonnes pratiques aux exigences réglementaires et contrôles renforcés, donner des garanties devient une vraie priorité. Devient ? Toujours la même rengaine, diront certains. Mais comment rétablir la confiance ? Traçabilité, transparence, information restent les maîtres-mots face à des consommateurs suspicieux, à juste titre.
La restauration collective se prête aussi à cet exercice parfois périlleux, mais indispensable. Et les professionnels qui misent sur les circuits courts et le « fait sur place » sont de plus en plus nombreux à le faire savoir. Malgré les contraintes des marchés publics, des budgets, de la logistique et des volumes, la restauration collective doit savoir appliquer le principe de précaution et répondre à des enjeux cruciaux. En tout cas, les sujets de discussion étaient tout trouvés cette année au Salon de l’Agriculture !
Karine Averty