
Par Karine Averty
Rédactrice en chef
Les échéances de la loi Egalim sont en ligne de mire. La restauration collective est en marche pour relever les défis de cette fameuse loi du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous. Au 1er janvier 2022 au plus tard, les produits de qualité et durables devront être portés à 50 % minimum, dont au moins 20 % de bio. Les lignes ont déjà bougé dans les menus – sans forcément attendre cette réglementation –, mais pour certaines collectivités les objectifs ne seront pas atteints, pour des questions de budget, d’implication ou de disponibilité des produits. Comme le souligne le SNRC, il est important d’avoir un modèle économique viable, mais aussi de continuer à avancer, chacun poursuivant son chemin à son niveau. La gestion directe – via Agores, le réseau Restau’Co et ses associations – propose des formations et outils d’accompagnement. Car d’autres échéances vont suivre, avec Egalim comme avec d’autres lois (Agec, Climat et Résilience) : développement des repas végétariens, sortie du plastique… Les objectifs sont ambitieux, mais à la hauteur des enjeux. En route vers la transition !