
La rhubarbe
Plus commode à préparer qu’elle n’en a l’air, la rhubarbe est souvent cantonnée à quelques recettes. Naturellement légère en calories, elle affiche un goût acidulé qui se plaît à faire du sucre son allié.
Si on consomme la rhubarbe en Europe depuis le XVIIème siècle, elle a fait son apparition depuis plus longtemps en Asie. Le Nord et l’Est sont les principaux bassins de production en France. Grande herbe vivace, rustique et résistante, elle s’est adaptée sans souci à nos climats.
Riche en calcium
Ses tiges (pétioles), d’un vert teinté de rose-rouge, sont disponibles sur les étals d’avril à septembre, avec un prix plancher généralement en juin-juillet. Elles se choisissent denses, fermes et cassantes (la sève qui s’écoule est synonyme de fraîcheur). Elles sont commercialisées sans les feuilles, qui sont toxiques (acide oxalique).?On trouve aussi?la?rhubarbe?le?reste?de?l’année sous différentes formes de conditionnements et produits agroalimentaires : en surgelé, en compote, etc. Renfermant peu de sucres et beaucoup d’eau, la rhubarbe (qui appartient à la même famille que l’oseille) n’affiche que 10 à 15 kcal pour 100 g. Mais son goût acide incite à la sucrer pour la rendre plus comestible, donc attention aux quantités !
Avec des volailles
Elle se caractérise tout particulièrement par un taux record de calcium dans l’univers végétal, avec 86 mg/100 g. Elle est aussi nutritionnellement intéressante par ses autres minéraux comme le potassium, le phosphore, le magnésium, et