Les recommandations du GEMRCN relatives à la nutrition, publiées l’an dernier pour remplacer celles du GPEMDA, ont apporté quelques nouveautés, notamment en différenciant les repas des personnes âgées en institution ou en structure de soins (tableau de fréquences spécifiques, etc). Au cours du congrès de l’ADLF, des conférences et des ateliers pratiques ont abordé des thèmes d’actualité. Un des ateliers, animé par les diététiciennes Thérèse Le Blé-Sourget et Marie-Line Huc, concernait les personnes âgées et le GEMRCN. L’occasion de faire le point par des discussions et des conseils en abordant les pratiques des uns et des autres…
L’application au quotidien ne semble pas toujours facile, certains points prêtant à interprétation. Une diététicienne fait remarquer que «les cuisiniers voudraient un répertoire d’aliments où tout est codifié, mais ce n’est pas possible car tout dépend de la recette». Trois cuisiniers auront trois façons distinctes de préparer un plat, mais il est possible de mieux réaliser les fiches techniques. Attention également aux différences entre le «tout prêt» et le repas élaboré sur place. «Il faut avoir une trame, des fiches recettes, des outils pour les cuisiniers», insiste une diététicienne, une autre soulignant néanmoins le «manque de personnel».
Vérifier la composition
Parmi les points d’achoppement sur l’alimentation actuelle dans ce secteur : excès de charcuteries, repas trop copieux (gaspillage du plat principal), garnitures peu variées… Les recommandations concernent notamment pour cette population l’augmentation des apports en protéines, des apports calciques, des fruits et légumes… Les plats