
C’est dans le cadre des Rencontres du Club des Territoires Bio, qui se tenaient le 10 novembre, que le 1er réseau national des cantines bio Un Plus Bio révélait les 10 lauréats des premières Victoires cantines rebelles 2016 devant 150 personnes à l’Hôtel de Ville de Paris. Le palmarès : . Courage politique : la Ville de Grande-Synthe (59).
Près de Dunkerque, la municipalité a fait de l’alimentation un pivot de l’accès des jeunes générations à une alimentation 100% bio consolidant la structuration des filières agricoles locales – sans changer le prix du ticket pour les familles. . Engagement citoyen : le collectif «Pas d’usine, on cuisine» (Les Lilas – 93) se bat pour une restauration collective éco-responsable depuis 2012. . Approvisionnement responsable : le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques (64).
Sur 40 collèges engagés, chacun disposant d’une cuisine autonome, le Département affiche 14 % de produits bio et 22 % de produits locaux – une démarche qui fédère la profession agricole et les associations de producteurs au travers d’un réseau de 140 fournisseurs locaux. . Ambition pédagogique : la Ville de Mouans-Sartoux (06), connue pour avoir mis en place la première régie agricole pour se fournir en légumes biologiques qu’elle ne trouvait pas sur les marchés locaux. . Bio au juste prix : le Réseau Croc La Vie qui propose une offre 100 % bio avec du bœuf, du porc, des yaourts et crèmes fraiches, du pain, des ovo-produits 100 % locaux. . Santé dans l’assiette : le Foyer du Romarin (Ehpad) à Clapiers (34) qui propose 62 % de bio dont plus de 20 % en local (poulets, légumes, œufs, jus de fruit et pain). La cuisine, dirigée par René Galibert, est dépourvue de matières issues de l’agroalimentaire transformé, pas de produits chimiques, pas de graisse de palme, plats 100 % faits maison. . Cuisine vivante : la Ville de Manduel (30), avec un approvisionnement sans intermédiaire pour les fruits, légumes, volailles et huile d’olive. . Territoire en transition : la Ville d’Ungersheim (68) avec une cuisine gérée par une association d’insertion par l’économie et la formation. . Alternative au menu : la Ville de Bègles (33) qui propose un double menu équilibré quotidien, l’un avec viande et l’autre sans. . Le média d’investigation : « Les casseroles de la restauration collective » avec la journaliste Céline d’Estève qui a réalisé un documentaire sur les coulisses de la restauration collective.