
Si la volaille française se démarque par sa qualité, aussi bien en matière de sécurité alimentaire qu’en qualités nutritionnelles (riche en protéines mais faible teneur en graisse) et en goût, elle représente également plus de 20 000 éleveurs et 60 000 salariés.
Aujourd’hui, un éleveur génère 8 à 10 emplois sur le territoire, dans un contexte économique complexe où le chômage fait rage. Les restaurateurs, acheteurs des collectivités et les consommateurs sont ainsi de plus en plus vigilants concernant le caractère responsable de l’acte d’achat de volaille française, aujourd’hui reconnue comme véritable créatrice d’emplois sur le territoire.
Etre « consomm’acteur », c’est en effet s’engager pour l’emploi, mais également pour le maintien du tissu régional agricole et de l’économie rurale. La filière avicole française – reconnue pour le savoir-faire de ses éleveurs et éleveurs mobilisés pour défendre la qualité de leurs produits – engage notamment des restructurations industrielles en profondeur pour développer ses activités dans les années à venir.
Côté consommation, la volaille française est sur tous les fronts.
Particulièrement plébiscitée au restaurant (brasseries et établissements gastronomiques), et se développe également en restauration collective, où les initiatives ne cessent d’émerger. Parce que « Manger local et français en restauration collective, c’est possible », le Ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt a notamment créé le guide « Favoriser l’approvisionnement local et de qualité en restauration collective » pour venir en aide aux acheteurs publics dans la rédaction de leurs cahiers des charges.
Il en résulte des actions telles qu’aux restaurants inter-administratifs du Mans, où le contrat de restauration notifié l’année dernière (faisant référence à la saisonnalité, l’agriculture bio et le bilan carbone) visait à fournir, entre autres aliments, 100% de volaille française.
Les collectivités locales seine-et-marnaises se sont également senties impliquées en faisant le choix de privilégier la volaille française, à Melun, Fontainebleau (avec 100% de viande française en cantine), ou encore Montereau-Fault-Yonne.
Certains chefs de restaurants scolaires s’engagent également à leur manière, comme Jean-Pierre Martin du lycée Jacques Monod à Clamart (également président des 3 CERP, membre de l’association Restau’Co), qui s’est lancé dans une démanche de lycée eco-responsable avec, entre autres actions, la mise en place de repas thématiques.
Le dernier en date, axé sur le local, mettait en avant les produits de proximité situés à moins de 150 km des cuisines. Du poulet fermier de Chartres avait ainsi été servi aux élèves, pour le plus grand plaisir de ces derniers. Car il n’y a pas d’âge pour reconnaître la qualité…